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Expédition Kachgar. Sur les traces de l’or bleu.

Geoffroy de La Tullaye

Projection-rencontre - Samedi 27 mars - 18h

Films de Loïc et Geoffroy de La Tullaye. 2 x 26 mn

Au guidon de leur side-car, Geoffroy et Loïc de La Tullaye empruntent sur 15 500km les routes de la soie entre la Chine à la France. Pendant 4 mois, grâce à leurs rencontres, ils revivent l’évolution du commerce mondial et son impact considérable sur la ressource en eau.



Geoffroy et Loïc de La Tullaye sont deux frères explorateurs, animés par une passion commune pour l’Eau. Depuis 7 ans, ils sillonnent les routes du monde sur cette thématique et cherchent à illustrer par des rencontres concrètes ce lien qui unit toute civilisation à l’eau.



Préfigurant la globalisation des échanges, les Routes de la Soie marquaient l’entrée des civilisations dans l’ère du commerce international. De l’Orient à l’Occident, Geoffroy et Loïc découvrent des modes de vie contrastés qui rappellent les différentes étapes de la Mondialisation : les échanges limités aux villages voisins, l’exportation de produits agricoles puis de produits manufacturés, pour aboutir à une économie globalisée. Le Kirghizistan et ses nomades, l’Ouzbékistan et son coton, la Turquie et son boom économique et enfin l’Europe et sa société de consommation de masse illustrent clairement ces étapes.



Episode 1 : L'or bleu, carburant des échanges


Au guidon de leur side-car, Loïc et Geoffroy roulent sur la « route Nord », qui contourne le désert du Taklamakan depuis Urumqi, pour rallier Kachgar point de départ de leur expédition. Itinéraire naturel d’échange, depuis la nuit des temps cette route livre rapidement son secret, elle est jalonnée d’oasis, véritables stations service pour les caravaniers de l’époque…



Arrivés de nuit, nos deux explorateurs sont rapidement confrontés aux soulèvements des Ouighours sévèrement réprimés par Pékin. Après une visite écourtée du plus grand bazar d’Asie centrale et du marché aux bestiaux, ils se rendent compte que Kachgar n’a plus le même rôle ni la même place qu’auparavant. La globalisation des échanges à profondément transformé les habitudes d’achat. Aujourd’hui une entreprise peut aller directement à l’usine sans plus passer par des plateformes d’achat comme pouvait l’être Kachgar. Restés bloqués 20 jours dans la ville ouighour, Loïc et Geoffroy parviennent à continuer leur route grâce à l’aide d’un transporteur qui accepte de faire passer illégalement leur moto de l’autre côté de la frontière. A peine arrivés au Kirghizistan, ils enfourchent leur side-car pour aller à la rencontre des populations nomades.

Malgré leur isolement dans les montagnes, les semi-nomades kirghizes peuvent vivre grâce à une production de subsistance. Cependant, la jeune génération ne tient pas à reproduire ce mode de vie primitif car il n’offre pas les facilités et les perspectives d’épanouissement de la civilisation occidentale. Elle est partagée entre le désir fort de vivre en phase avec ce monde occidental, et celui d’assurer la pérennité de leur tradition ancestrale…



Episode 2 4000 litres d’or bleu 1 kilo d’or blanc


Dans cet épisode les deux frères laissent derrière eux les montagnes du Kirghizistan et le mode de vie pastoral des populations semi-nomades pour entrer dans un univers entièrement dédié à la production du coton, l’or blanc de l’Ouzbékistan. Commencée à la fin du XIXe avec l’arrivée des russes puis industrialisée à l’époque des soviétiques, la culture du coton est aujourd’hui vitale pour la survie des paysans. L’Ouzbékistan est le deuxième exportateur de coton au monde.



Mais au fait pourquoi la mer d’Aral a-t-elle disparu ? Loïc et Geoffroy cherchent à répondre à cette question en utilisant le concept d’eau virtuelle qui permet de rendre compte de la teneur en eau nécessaire à la fabrication de chaque produit. Le t-shirt acheté en Europe, ce n’est pas seulement 400g de coton ouzbek, c’est aussi 4000 litres d’eau qui ont été nécessaire à la culture du coton. Ces 4000 litres d’eau contenus virtuellement dans un t-shirt sont donc in fine bien réels, car à l’autre bout ils ont disparu de la mer d’Aral. C’est ce qu’on appelle l’empreinte sur l’eau.

Depuis la vallée de la Fergana, point le plus en amont de la culture du coton, jusqu’à Noukous, capitale du Karakalpakstan et province de la mer d’Aral, nos deux explorateurs multiplient les rencontres et les découvertes qui mettent en lumière le lien irréfutable entre production, consommation et épuisement de la ressource en eau disponible. Tout mode de vie a une empreinte sur l’eau, qu’il soit nomade ou citadin. Cependant la société de consommation offre aujourd’hui la possibilité de consommer plus que pour sa simple subsistance, ce qui génère une empreinte considérable sur les ressources naturelles. Nous devons apprendre à user de ce « pouvoir d’achat »en prenant en compte son impact environnemental.




Lieu : Maison des Mines  - 270, rue Saint-Jacques - Paris 5

Accès : RER : Luxembourg (sortie rue de l'Abbé de l'Épée), Bus : 21, 27 (Feuillantines), 38 (Val de Grâce), 82 (Auguste Comte), 83 (Port Royal Saint Jacques), 84 (Panthéon), 89 (Mairie du V-Panthéon), 91 (Port Royal Saint Jacques). Métro le plus proche: Censier Daubenton (Ligne 7). Station Vélib' face à l'entrée.

Tarif : 6 €.

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