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Professeure de Lettres, Marie-France Lacroix-Fournier priviligie dans ses voyages la découverte. Ses deux récits sur la Chine évoquent le grand écart qu'elle a vécu entre la modernité des grandes villes, la beauté des sites, le charme des trajets en train de nuit, la cuisine traditionnelle, le spectacle des rues, les échanges avec les Chinois, les légendes anciennes, etc.
Dans Voyage en Chine*, elle évoque le Hubei (ses temples taoïstes visités par des millions de pèlerins depuis le XIIIe siècle), le Shanxi et le Shandong.
Dans Un air de Printemps à Pékin*, elle nous amène au cœur de la capitale chinoise. Entre gratte-ciel high-tech et temples millénaires, les Pékinois préparent les JO de 2008 et réparent quelques hutongs, ces vieux quartiers de la capitale mongole.
*Éditions Le Manuscrit
Lectures, voyages, aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, ces deux passions sont inextricablement liées. J’ai baigné dans les contes et légendes toute petite.
L’Orient sait fasciner les enfants, les princesses chinoises mythiques des Mille et une Nuits ont su m’enlever sur leurs tapis volants! Et puis, à la Sorbonne, à la toute fin des années 60, j’ai eu le bonheur de suivre les cours de René Etiemble, un sinologue passionné et passionnant : le virus ne m’a pas lâchée. Ajoutez quelques dizaines (centaines ?) de romans écrits par des Chinois ou sur les Chinois de tous lieux ou de toutes époques, des films, des revues, des émissions…
Au curieux vorace, la nourriture n’est jamais comptée ! Quant aux disciplines de santé traditionnelle chinoise, telles que le Taijiquan ou le Qigong, je les pratique depuis quelques années : Tai-chi, qigong, pratique de l’éventail… sont des disciplines du corps et de l’esprit qui permettent de garder énergie, forme et souplesse en toutes circonstances!
Lorsque j’ai eu la possibilité, avec mon mari, de voyager en Chine, nous n’avons donc pas hésité. Il était temps de confronter les informations culturelles à la réalité du terrain.
Les gens. Je les ai toujours trouvés aussi curieux de moi que je l’étais d’eux. Quand on vient pour les découvrir, on les trouve bienveillants et accueillants. Le problème de la langue n’en est pas un : on a « bavardé » avec les gestes, les sourires, les mimiques, le dessin et trois mots indispensables en toutes les langues : « bonjour, s’il vous plaît et merci ». Que de fous rires au détour d’un chemin, que de tapes dans le dos, qui tissent, l’espace d’un instant, des liens dont on se souviendra longtemps.