Le programme des projections

Philippe Sauve

Lundi 10 décembre

Durant l’été 2005, Philippe Sauve traverse la Sibérie sur un canoë de toile. Sur les 3800 kilomètres du fleuve Léna, du lac Baïkal à l’océan Arctique, il rencontre Evenks et Iakoutes éleveurs de rennes. Un Russe l'accueille dans sa maison en rondin et d'autres le menacent.

Il nous présente "Siberia" (45 mn), le film de cette aventure.

Il nous parlera aussi sa prochaine expédition, "Horizon Dakota", une remontée du Missouri (États-Unis) en canoë à partir de mai 2008, à la rencontre des amérindiens. Il nous dévoilera, son film « Ernest » (12 mn), un portrait d’un vieil indien sioux, en lien direct avec cette nouvelle aventure.

Portrait

Membre de la Société des explorateurs français

A l’age de 10 ans, Philippe découvre la pratique de l’escalade et son milieu de sportif amoureux de la Nature. Jusqu’à 16 ans, il grimpe dans le sud de la France, en premier de cordée : les falaises de l’Escalès au Verdon, hautes de 300 mètres. Cette passion pour l’escalade aboutit à l’obligation de prendre des choix : devenir professionnel en enseignant la discipline ou pratiquer la compétition. Philippe refuse ces deux choix, ainsi que l’emploi d’électricien qu’il a obtenu à l’Arsenal de Toulon.

A l’age de 17 ans, en 1991, épris de grandes évasions, Philippe prépare son premier dossier de voyage. Il démissionne de son emploi d’électricien et décide d’effectuer un tour du monde sans date précise de retour. Quelques jours avant son départ, il décroche une bourse Défi-Jeune, de la Jeunesse et des Sports.

1992-1994 : La Marche de Vie

Philippe s’engage en juin 1992, à l’âge de 18 ans, dans un périple en solitaire de deux années autour de la planète. A la recherche d’une adaptation perpétuelle et d’une vie près de la nature, il alterne des modes de progression simples : de la marche à pied sur plus de six mille kilomètres aux Etats-Unis, à l’utilisation d’un canoë sur les rivières et les lacs du Canada. Il côtoie la vie des S.D.F. du Mississippi, partage le chant des Indiens sioux, s’initie à l’art de la pêche et de la chasse avec les Inuits du Grand Nord et n’hésite pas à effectuer une traversée hivernale de l’Alaska à pied, sous des températures inférieures à moins 50°C.

De retour de voyage, Philippe entreprend l' écriture d’un récit en utilisant les milliers de pages écrites dans ses journaux. Avec l’aide d’un écrivain poète, blessé pendant la guerre d’Indochine, il découvre les bases de la littérature et signe le récit d’aventures : LA MARCHE DE VIE, préfacé par Stéphane Peyron.

1996 - 1999

Une rencontre dans un salon de livres bouleverse sa passion pour l’écriture. L’écrivain de polars à succès, Maurice Périsset, lui indique la voie de la fiction littéraire. Ainsi, Philippe publie son premier essai de roman : SOUS LES PONTS DE MEMPHIS, 1998, un hymne à la misère des gens de la rue. Toujours sous l’influence de Périsset, ce maître du suspens français, Philippe se souvient de ses rencontres avec les amérindiens et publie un pamphlet : LE SCALP DE L’HOMME BLANC.

1999

Un livre qui dénonce les méthodes employées pour éradiquer les peuples « premiers ».

2000

Au décès de Maurice Périsset, Philippe reprend ses voyages et retourne sur les territoires des peuples amérindiens. Il y revient après la réalisation du court métrage ERNEST (12 minutes) : le portrait d’un écrivain sioux, âgé de soixante ans, qui veut réécrire l’Histoire américaine.

2001

Dans le but de libérer un ami de sa dépendance à l’héroïne et conscient que seule la Nature peut l’aider à s’en sortir, Philippe organise une expédition dans l’ouest américain. 6000 kilomètres en voiture et 600 mètres de falaises escaladées plus tard, l’équipe revient en France avec le film L’ANGE DE LA RUE (26 minutes).

2003

Philippe effectue un voyage en Amazonie dans le but de rassembler les éléments d’un prochain roman : LA CITE Z (en cours d’écriture), mais aussi dans l’intention de se préparer psycholgiquement à la traversée de la Sibérie en canoë

Eté 2005

Philippe réalise le projet SIBERIA, la traversée de la Sibérie en canoë, sur le fleuve Lena, 3 800 kilomètres du lac Baïkal à l’océan Arctique.

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