Le programme des projections

Marc Mellet

Lundi 7 avril à 20h

 

 

Paris - Kamtchatka, le Monde pour Passager

Le photographe Marc Mellet part en voiture pour sept mois afin de parcourir 50 000 kilomètres et vingt pays jusqu’à l’extrême Est de la Russie. Le voyage dure finalement 14 mois. Il parcourt l'ex-Yougoslavie, la Bulgarie, la Turquie, l'Iran, l'Asie Centrale, la Mongolie, la Russie (Sibérie orientale, le long du Transsibérien...), etc.

Les rencontres de hasard, au bord de la route ou via internet, débouchent parfois sur de longues étapes en commun.

Un diaporama à 80 % musical.

Le Monde pour passager

Paris - Kamtchatka - 2006 / 2007

Parti seul en voiture en juin 2006, Marc Mellet avait prévu six à sept mois pour parcourir les 50 000 kilomètres et les dix-huit pays qui séparent Paris de la Péninsule du Kamtchatka au fond de la Russie de l’Est, juste en dessous du Détroit de Béring.

Les aléas du voyage auront raison de tous les plans échafaudés sur les deux années de préparation si bien que les quatorze mois de voyage lui feront faire le plein d’aventures et de rencontres. Le Monde pour Passager n’a pas seulement été une aventure mécanique, cela a surtout été une aventure humaine. Car s’il est parti seul, s’est pour mieux s’ouvrir aux autres.

Entre les 40°C dans le désert iranien et les moins 45°C de l’hiver russe, l’amplitude thermique a atteint 85 degrés. Avec deux tonneaux effectués sur la glace à seulement quelques kilomètres de l’arrivée et les milliers de rencontres toutes plus enrichissantes les unes que les autres, la dimension intérieure de ce voyage aura été d’une amplitude toute aussi incroyable.

Marc Mellet, 33 ans, photo journaliste et voyageur de l'éternel, nous fera l'immense honneur, deux mois aprés son retour en France, de se joindre à nous et de nous apporter son expérience inégalable du voyage en voiture.

 

 

 

 

" Impossible d’exprimer la diversité de tout ce qui vient de se passer sur les deux derniers mois. C’est un vrai feu d’artifice d’émotions. Cela part dans tous les sens si bien que j’ai l’impression de toucher du doigt la définition du mot Vie avec ses joies immenses, ses angoisses, ses surprises, ses combats quotidiens, ses récompenses, ses espoirs et désespoirs et ses amours vécus, perdus ou espérés. La drogue du voyage me fait un shoot comme ceux auxquels les junkies doivent rêver toute leur vie, juste avant l’overdose. Il est vrai qu’après tant d’attente et de préparatifs, reprendre la route libère le trop plein de rêves. Les vannes sont grandes ouvertes, rien n’est gelé de ce côté-là."

Extrait du carnet de bord, Yakusk, février 2007.

 

 

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