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Sous les yourtes de Mongolie, Avec les Fils de la steppe
Au cours de 4 voyages à pied en Mongolie, Marc Alaux parcourt 6000 kilomètres en un an et demi. Il traverse les prairies centrales et orientales du pays, mais aussi ses déserts méridionaux et ses confins montagneux et boisés.
Désireux de partager la vie des Fils de la steppe, il s’initie à la langue mongole, lie des amitiés, vit sous la yourte des nomades, prend part aux tâches pastorales, aux fêtes et aux migrations saisonnières.
Il séjourne aussi à Oulan-Bator et dans les villages isolés.
D’avril à octobre 2004, en compagnie de Laurent Barroo, Marc Alaux arpente à pied, sur 2 300 kilomètres, les confins montagneux du nord-ouest du pays, à travers l’Altaï, le Khan-Khöökhi et les Sayan. Cette marche de six mois les instruit sur la mosaïque ethnique complexe de la frontière sino-russe et sur les enjeux économiques de ces zones marginales.
Le plateau mongol s’étend depuis la taïga sibérienne jusqu’aux marches de la Chine. Paysage pur, horizon lointain : la Terre des herbes semble intemporelle.
Pourtant, sept décennies de communisme puis l’irruption du capitalisme ont transformé la vie des descendants de Gengis Khan. Marc Alaux a accompli quatre voyages à pied en Mongolie, où il a passé un an et demi et parcouru 6 000 kilomètres.
Il a traversé les prairies centrales et orientales du pays, mais aussi ses déserts méridionaux et ses confins montagneux et boisés. Désireux de partager le mode de vie des Fils de la steppe, il s’est initié à la langue mongole, a lié des amitiés, vécu sous la yourte des éleveurs nomades et pris part aux tâches pastorales, aux fêtes et aux migrations saisonnières.
Il a aussi séjourné à Oulan-Bator, la capitale, et dans les villages isolés, afi n de saisir toutes les nuances d’une société au riche patrimoine spirituel. Marcheur intrépide amoureux du pays du Ciel bleu, il livre sur sa quête de « l’âme mongole » un récit d’aventure qui est aussi un essai d’ethnologie.
ISBN : 978-2-913955-55-4 – Prix : 22,50 € – Parution : décembre 2007 – 15,5 x 24 cm – 368 pages, dont 48 en couleurs 128 photographies – 12 illustrations – 1 carte – 0,680 kg
Né en 1976, Marc Alaux a été archéologue avant d’emprunter la voie de l’édition.
Membre du conseil d’administration de l’association Anda, dont l’objectif est d’informer sur la culture mongole, il assiste entre chacun de ses voyages aux symposiums d’anthropologie et aux autres événements en rapport avec la Mongolie. Pas un mois ne passe sans que la bibliothèque de ce Montrougien, qui consacre tout son temps libre à l’étude de la Mongolie, ne s’enrichisse d’articles nouveaux, de rapports, d’actes de colloques ou de récits…
Marc Alaux a aussi annoté la réédition du Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes (1870-1873), Une expédition russe aux confins de l’Empire céleste (Transboréal, 2007) de Nikolaï Prjevalski et ses photos illustrent l’ouvrage de référence de Jacqueline Thevenet, La Mongolie (Karthala, 2007).
Né à Saint-Mandé en 1976, Marc Alaux a grandi dans les quartiers populaires du nord-est de Paris et déménagé au gré des mutations de son père officier de gendarmerie.
Accompagner ses parents dans leurs séjours à travers le Bassin méditerranéen fait éclore très jeune chez lui un intérêt marqué pour l’histoire, dont la découverte devient aussi, outre un plaisir instructif, la fuite d’une réalité urbaine décourageante.
Dès 16 ans, mettre à profit toutes ses vacances pour s’initier au monde du travail et participer à l’étude du passé sur une quinzaine de chantiers de fouilles se mue en obsession. Il passe ses étés à mettre au jour, dessiner puis photographier des vestiges, accomplir des relevés topographiques, assister des géologues et des géomètres.
Durant l’année scolaire, il consacre ses soirées et week-ends à l’apprentissage d’un art martial japonais, le nin-jutsu auquel il s’initie durant sept ans et où il obtient une ceinture noire. Après un baccalauréat littéraire, il s’oriente vers des études d’archéologie. À ce titre, il effectue son service militaire dans l’équipe de fouilles du Service historique de l’armée de terre, au château de Vincennes. Il a l’occasion d’être responsable de sondages, chef d’équipe, coauteur d’un rapport de fouilles.
Ayant décidé d’interrompre sa maîtrise sur les enceintes urbaines de l’Antiquité tardive en Gaule romaine, il occupe ensuite divers emplois pour rassembler les fonds nécessaires au voyage à travers la Mongolie qu’il projette.
D’avril à octobre 2001, en compagnie de Laurent Barroo, son ami d’enfance, il parcourt à pied les principaux écosystèmes du plateau mongol : steppes, Gobi, khangai. Une traversée d’est en ouest qui lui fait découvrir sur 2 300 kilomètres la langue et les mœurs de l’ethnie majoritaire khalkha.
De février à avril 2003, il chemine seul sur le versant occidental du massif du Khentii, de la frontière bouriate à Oulan-Bator, où il séjourne aussi. Au cours de bivouacs par –30 °C dans la steppe mais aussi lors d’escapades dans les banlieues de yourtes de la capitale, il se familiarise avec le rude hiver mongol.
D’avril à octobre 2004, à nouveau en compagnie de Laurent Barroo, il arpente sur 2 300 kilomètres les confins montagneux du nord-ouest du pays, à travers l’Altaï, le Khan-Khöökhi et les Sayan. Cette nouvelle marche de six mois les instruit sur la mosaïque ethnique complexe de la frontière sino-russe.
En 2006, avec son amie Stéphanie Neu, Marc Alaux s’accorde trois mois pour marcher depuis Oulan-Bator jusqu’au lieu de naissance de Gengis Khan à travers la steppe et la taïga de la région sacrée des Trois Rivières, dans les monts du Khentii. Il séjourne longuement dans des villages et dans plusieurs campements d’éleveurs nomades amis pour participer notamment aux migrations saisonnières.
Entre chacun de ses voyages au pays du Ciel bleu, Marc Alaux, salarié de Transboréal, assiste aux symposiums d’anthropologie et aux autres événements en rapport avec la Mongolie. Pas un mois ne passe sans que la bibliothèque de ce Montrougien ne s’enrichisse d’articles nouveaux, de rapports, d’actes de colloques ou de récits… Ce membre du conseil d’administration de l’association Anda, dont l’objectif est d’informer sur la culture mongole, consacre tout son temps libre à l’étude de la Mongolie.