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Nomades Land... Christophe Cousin au Niger
L'écrivain-voyageur Christophe Cousin débarque à Agadez, la capitale des Touaregs du Niger. Il part sur les pistes des caravaniers et de leurs dromadaires qui, chaque hiver, traversent le Ténéré pour atteindre les légendaires salines de Bilma.
Il assiste aux préparatifs et parcourt un bout de désert avec eux. Au cours de son expédition, il rencontre des musiciens qui mélangent chansons de rebelles et guitare électrique, des agriculteurs attachés à leur culture nomade et des clandestins animés par l'espoir de trouver une meilleure vie de l'autre côté du désert.
Christophe Cousin a réalisé un tour du monde en vélo de 2 ans et demi qu'il raconte dans "Le bonheur au bout du guidon". Plus récemment, il a écrit "Sur la route des Utopies".
Voyage avec Agadez pour point de départ: la capitale des Touaregs du Niger, aux portes du Sahara.
Après un court passage au marché, direction la proche banlieue de la ville… c’est à dire au milieu de nulle part, à la recherche des caravaniers et de leurs dromadaires qui chaque hiver traversent le Ténéré pour atteindre les légendaires salines de Bilma. Je tombe sur Asha, un caravanier expérimenté, et son équipe, et j’assiste aux préparatifs de départ avant de prendre la piste avec eux.
Puis je reprends la route dans l’objectif de découvrir d’autres aspects de la culture des Touaregs du Niger. En sillonnant la région d’Agadez et les montagnes de l’Aïr, je rencontre des musiciens qui mélangent chanson de rebelles et guitare électrique, des agriculteurs attachés à leur culture nomade malgré la sédentarisation et des clandestins, des nomades modernes animés par l’espoir de trouver une meilleure vie de l’autre côté du désert… Un voyage qui finalement, m’emmènera au bout de moi-même…
Ce qu’il faut faire avant de partir: lire “Je suis né avec du sable dans les yeux” de Mano Dayak, en écoutant la musique de la rébelion touareg symbolisé par le groupe malien Tinariwen. L’un comme l’autre transporte et c’est déjà faire un pas ailleurs. Mano Dayak est devenu une légende, le seul qui ait pu l’espace d’un instant unifier les touaregs. Une fois sur place, à discuter au coin du feu en buvant le thé, on comprend qu’il n’est pas vraiment mort pour rien.
Par ailleurs, Edmond Bernus a consacré sa vie à l’étude du peuple touareg et a produit un grand nombre d’ouvrages photographiques et ethnographiques.
Personnellement, j’aime relire mon mentor Théodore Monod (exple: “Méharées”ou “L’hippopotame et le philosophe”) avant de m’acoquiner de nouveau au désert.
A Agades, essayer le poulet “télévisé”, expression locale désignant le poulet au four qui est l’un des plats les plus appréciés après un retour de traversée de désert.
Se munir de dattes séchées pour affronter les longues heures de marche au soleil. Ne pas oublier sa crème solaire mais aussi sa polaire car en hiver, le fond de l’air peut être frais. Par ailleurs, préférer des sandales à des chaussures de randonnée.
Autre conseil, ne penser à rien, ça aide à ne pas penser qu’on a soif.
Pour le reste, c’est du free style à l’africaine: Les labels ne veulent rien dire véritablement et la qualité des prestations peut être amenée à changer rapidement dans un sens comme dans un autre, d’une année à l’autre. Mais d’une façon générale, tous s’efforceront à vous offrir le meilleur des souvenirs de voyage.